Open access, de quoi parle-t-on ?
Publier en Open Access consiste à rendre ses publications scientifiques librement accessibles à tous.
Les circuits de diffusion des publications scientifiques en open access sont variés.
Publier dans une archive ouverte : la voie verte (Green open access)
C’est la voie de l’auto-archivage ou dépôt par l’auteur dans une archive ouverte institutionnelle (par exemple : Hal-Agrocampus Ouest) ou thématique (par exemple : Repec).
Déposer sa publication dans une archive ouverte assure une visibilité maximale à ses travaux et augmente leur taux de citation.
Depuis la Loi pour une république numérique, le dépôt des publications scientifiques dans une archive ouverte est beaucoup plus simple.
Retrouvez l’essentiel à retenir, en page Loi pour une République numérique.
Publier dans une revue en libre accès : la voie dorée (Gold open access)
Ces revues offrent l'accès libre, sans condition, à l'ensemble de leurs articles.
Pour financer ce nouveau mode de diffusion de la production scientifique, de nouveaux modèles économiques ont vu le jour : le financement institutionnel de la revue en libre accès ; l’auteur-payeur (par opposition au traditionnel lecteur-payeur dans le cadre des abonnements des bibliothèques) ; le modèle freemium (HTML gratuit, mais pdf payant).
Pour les chercheurs, c’est la possibilité de publier :
- dans une revue open access, sans frais de publication comme les plateformes OpenEdition ou episciences.org
- dans une revue Open acess avec frais de publication (APC – Article Publishing Charge), par exemple PLoS
Le site Directory of Open Access Journals (DOAJ) recense la plupart des revues en libre accès dont la qualité scientifique est assurée.
Le site Sherpa/Romeo recense une liste des revues avec frais de publication, en indiquant le montant des APC.
Publier dans une revue hybride : vigilance !
Une revue hybride est une revue classiquement accessible par abonnement payant mais qui propose une option Open Access rendant certains articles librement accessibles à tous.
Cet « open choice » se nomme « Sponsorship option » chez Elsevier ou « OnlineOpen » chez Wiley. Après acceptation du manuscrit, l’éditeur propose à l’auteur de publier l’article en open access, contre paiement de frais de publication (APC).
Doublement coûteux pour l’établissement employeur du chercheur car il paye 2 fois : l’abonnement à la revue si elle est déjà proposée en ressources documentaires au sein de l’établissement et une nouvelle fois pour les frais de publication.
Les revues prédatrices : piège !
Il existe également des revues « prédatrices » qui s’appuient sur le modèle des APC. Elles démarchent de manière très agressive, garantissent à l’auteur une publication rapide, mais n’opèrent aucun contrôle éditorial. Ces revues ne sont pas reconnues par la communauté scientifique.
Repérer des éditeurs et revues suspects :
http://web.archive.org/web/20170111172306/https://scholarlyoa.com/publishers/
http://web.archive.org/web/20170111172309/https://scholarlyoa.com/individual-journals/